Faites réaliser vos gravures de pièces d’horlogerie ou de bijouterie par Frédéric Jean-Mairet.
En tant que graveur, Frédéric Jean-Mairet fournit des prestations de grande qualité pour la haute horlogerie comme pour les horlogers indépendants ainsi que pour la gravure de bijouterie. Il exécutera pour vous de la gravure décor, en taille douce, en champlever ou en taille d’épargne, également du ramolayé (relief) ou de la lettre. Il est spécialisé dans la gravure d’art sur des petites séries, ou les pièces uniques. Frédéric Jean-Mairet peut aussi réaliser de l’ajourage à la main, du squelettage de mouvement de montres. Normalement les prestations sont exécutées sur métaux précieux, principalement l’or et l’argent, les laitons et maillechort. Ce sont sont traditionnellement les matériaux pour confectionner les éléments internes de la montre, comme les platines, les ponts, les rouages et barillets.
Des gravures peu profondes peuvent également être exécutées sur des pièces en acier.
Pour tout renseignement, ou pour demander une offre, vous pouvez vous adresser à Déco d’Art Frédéric Jean-Mairet Sàrl, ceci en remplissant le formulaire de contact.
La gravure : définition
Le terme désigne un ensemble de techniques qui ont en commun d’utiliser des griffures, des entailles ou des creusements faits avec des instruments tranchants ou des mordants sur une planche ou matrice. La gravure d’art peut constituer un décor en soi, ou constituer une matrice dans le but d’être imprimée. Dans ce second cas, elle constituera un négatif et nécessitera d’être exécutée en étant inversée. Ainsi l’œuvre finale apparaitra à l’endroit une fois imprimée sur du papier ou sur un autre support. La gravure désigne tant l’œuvre finale – imprimée ou décor – que les techniques mises en œuvre. Lorsqu’elle est imprimée, elle s’appelle également une estampe, ou tirage.
La gravure décor ou gravure d’art désigne une gravure faite sur un objet d’horlogerie, de bijouterie ou d’orfèvrerie dans le but de l’embellir ou d’y laisser des inscriptions.
La xylographie est une technique de gravure d’art qui est exécutée sur une planche de bois, d’où le terme de planche qui désigne la matrice qui recevra l’encrage destiné à l’impression de l’œuvre finale. Elle a vu le jour en Chine au VIIe siècle. Les célèbres estampes japonaises sont gravées sur des planches en bois. La Renaissance voit se développer en Europe l’imprimerie et la xylographie qui prendront un très grand essor.
Nous l’avons compris, le terme gravure désigne tant des œuvres imprimées que des décors gravés sur des objets. Ces derniers peuvent être des bijoux ou des pièces d’orfèvrerie ou des pièces d’horlogerie. Elle peut être :
en taille-douce
c’est une gravure en creux, laquelle se pratique le plus souvent sur un planche de cuivre. C’est un matériaux pas trop cher, et qui présente différentes qualités très intéressantes pour la gravure d’art. Les tailles sont faciles à faire, et on peut facilement graver à l’aide de mordants. Le cuivre étant par ailleurs assez ductile (qui se déforme plastiquement), il permet les repentirs par écrasement de la matière à l’endroit où l’on souhaite faire disparaître un trait malheureux. Il est également suffisamment résistant pour permettre un certain nombre de tirages avant de montrer des signes d’usure. Les initiales gravées sur les manches de services de table le sont en taille-douce. Les planches gravées des livres du XVIIIe siècle sont également souvent des planches gravées en taille-douce sur cuivre. Pour les œuvres destinées à l’impression, l’encre est déposée dans les entailles en creux.
en taille d’épargne
C’est une gravure ou les motifs apparaissent non pas en creux, mais en relief. On va donc évider la surface autour des motifs qu’on veut garder et qui recevront l’encrage destiné à l’impression. Les estampes japonaises ou la xylographie en général utilisent la gravure en taille d’épargne. Dans la bijouterie, la joaillerie et l’horlogerie, la taille d’épargne trouve des applications dans la préparation de pièces destinées à l’émaillage, des motifs ou des cloisons peuvent ainsi être épargnés. Ce sont les évidements qui formeront des logements destinées à recueillir l’émail. On parle alors de gravure en champlevé, le champlevé désignant donc l’évidement autour de l’épargne. Dans les gravures décor sur des pièces de bijouterie ou d’horlogerie, les épargnes peuvent être elles-mêmes gravées, ou être retravaillées à l’aide d’autres techniques comme le sablage, le ciselage ou encore le ramolayé.
à plat.
Ce n’est pas à proprement parler une technique de gravure au sens où nous l’entendons, puisqu’elle ne comporte dans ce cas que très peu ou pas de relief. Elle concerne principalement la lithographie et également les monotypes. La lithographie se pratique sur la pierre. La surface est attaquée par un acide qui crée un très léger relief.
De ces trois grandes familles de procédés de gravure, nous pouvons donc énumérer les ensemble de techniques suivants :
- Le burin, la pointe sèche, la xylographie, la gravure sur bois, la manière noire, le pointillé, le camaïeu, la linogravure. Ce sont des techniques manuelles qui utilisent des outils.
- L’eau-forte, l’aquatinte, la gravure au lavis, le vernis-mou et la manière de crayon sont des techniques qui utilisent un mordant (acide).
- La lithographie, la sérigraphie et le monotype sont des gravures dites à plat.
- Le cliché-verre, la photogravure, l’héliogravure, la galvanoplastie, les émaux photographiques sont des procédés de gravure photochimiques et photomécaniques.
- On trouve enfin les procédés de gravure mécaniques, parmi lesquelles : le timbrage, la gravure au carborundum, la gravures CNC, et le guillochage. Ce dernier procédé fera l’objet d’un article parce qu’il intéresse l’horlogerie au premier chef.